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Un cru belge exceptionnel au Festival de Cannes

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Un cru belge exceptionnel au Festival de Cannes

Pas moins de quatre films soutenus par le Centre du Cinéma et de l'Audiovisuel ont été primés lors de la 75ème édition du Festival de Cannes.

Jamais le cinéma belge n’avait autant brillé au palmarès du Festival. 

Soulignons tout d’abord l’exploit de Jean-Pierre et Luc Dardenne qui remportent un nouveau prix et confirment leur statut de cinéastes les plus primés de l’histoire du Festival de Cannes !

Tori et Lokita, leur neuvième film présenté en Compétition, s’est vu décerner le Prix du 75e Festival. 

Tori et Lokita nous conte l’histoire d’un jeune garçon et d'une adolescente venus seuls d’Afrique qui opposent leur invincible amitié aux difficiles conditions de leur exil.

Produit par Les Films du Fleuve, le film bénéficie du soutien du Centre du Cinéma de la Fédération Wallonie-Bruxelles, de Wallimage, de screen.brussels, du Tax Shelter du Gouvernement Fédéral de Belgique, de Casa Kafka Pictures, de la RTBF et de BeTV. Vendu à l’international par Wild Bunch, le film sera distribué à l'automne prochain en Belgique par Cinéart et en France par Diaphana.

Les bonnes nouvelles ne s’arrêtent pas là : c’est en effet le cinéma belge dans son ensemble que le Jury de la Compétition a choisi de récompenser.

Close, le deuxième film du jeune prodige Lukas Dhont, coproduit par Versus production avec notamment l'aide du Centre du Cinéma de la Fédération Wallonie-Bruxelles, a quant à lui remporté le Grand Prix.

Léo et Rémi, 13 ans, sont amis depuis toujours. Jusqu’à ce qu’un événement impensable les sépare. Léo se rapproche alors de Sophie, la mère de Rémi, pour essayer de comprendre…

A l’écran, deux jeunes comédiens débutants, Eden Dambrine et Gustav De Waele, entourés notamment d’Emilie Dequenne et Léa Drucker.

Du côté des sélections parallèles, il faut noter l’accueil extraordinaire reçu par Dalva, premier long métrage d’Emmanuelle Nicot qui repart triplement primé !

Mercredi soir, la jeune comédienne Zelda Samson s’est vu remettre le Prix Fondation Louis Roederer de la Révélation.

Zelda Samson interprète Dalva, 12 ans qui s'habille, se maquille et se vit comme une femme. Un soir, elle est brusquement retirée du domicile paternel. D'abord révoltée et dans l'incompréhension totale, elle va faire la connaissance de Jayden, un éducateur, et de Samia, une adolescente au fort caractère. Une nouvelle vie semble alors s’offrir à Dalva, celle d’une jeune fille de son âge.

Le film a également été récompensé par le prix FIPRESCI de la Semaine de la Critique. La fédération internationale de la presse cinématographique (FIPRESCI) regroupe des critiques de films du monde entier, soit environ 300 membres. Ceux-ci décernent, pour chaque section et section parallèle du Festival de Cannes un prix récompensant le meilleur film.

Dalva a remporté le Grand Rail d'Or, prix décerné par un groupe de cheminots cinéphiles, membres de l'association Ceux du Rail, au meilleur long métrage de la Semaine de la critique.

Il s’agit du premier long métrage signé par la jeune réalisatrice Emmanuelle Nicot. Le film est produit par Helicotronc, avec le soutien du Centre du Cinéma et de l’Audiovisuel de la Fédération Wallonie-Bruxelles, de screen.brussels et du Tax Shelter du gouvernement fédéral de Belgique. Dalva a également bénéficié du soutien de la RTBF et de Proximus. Le film est vendu à l’international par Mk2 et sera distribué par Diaphana en France et O'Brother en Belgique.

Enfin, dans le cadre de la section Un certain regard le Prix Fipresci  a été remis à la coproduction Le Bleu du caftan de Maryam Touzani, coproduit par Velvet films.

Halim est marié depuis longtemps à Mina, avec qui il tient un magasin traditionnel de caftans dans la médina de Salé, au Maroc. Le couple vit depuis toujours avec le secret d’Halim, son homosexualité qu’il a appris à taire. La maladie de Mina et l’arrivée d’un jeune apprenti vont bouleverser cet équilibre. Unis dans leur amour, chacun va aider l’autre à affronter ses peurs.

Pour compléter cette mise à l’honneur exceptionnelle du cinéma belge, saluons enfin la présence au palmarès des cinéastes Charlotte Vandermeersch et Felix van Groeningen, récompensé par le Prix du Jury pour leur film Les Huit montagnes, coproduit avec l’Italie.

Source : Centre du Cinéma et de l'Audiovisuel.

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