Cannes 2015
Les talents belges mis à l'honneur dont Jaco Van Dormael de retour à la Quinzaine des réalisateurs
"Joëlle Milquet, Vice-Présidente du Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles et Ministre de la Culture, se réjouit que les talents belges francophones soient une fois de plus mis à l’honneur à Cannes. Elle salue la continuité de cette présence depuis de nombreuses années, présence tant pour leur production propre que pour les co-productions. Par ailleurs, quelle satisfaction de constater que nos talents issus de la Fédération continue d’être à l’affiche de films étrangers sélectionnés !
1. Divine nouvelle : Jaco Van Dormael de retour à La Quinzaine des Réalisateurs
La Quinzaine des Réalisateurs, section parallèle du festival de Cannes, a annoncé, ce mardi 21 avril 2015, sa sélection. On y retrouve le nouveau film très attendu de Jaco Van Dormael : Le Tout Nouveau Testament.
Après Toto le héros en 1991, c’est le grand retour du cinéaste belge dans la section qui a lancé sa carrière.
Dans Le Tout Nouveau Testament, Dieu existe. Il habite à Bruxelles. C’est un salaud. Il est odieux avec sa femme et sa fille de onze ans. On a beaucoup parlé de son fils, mais très peu de sa fille. Pour se venger de son père, elle balance sur Internet les dates de décès de tout le monde…
Jaco van Dormael a réuni pour l’occasion un casting cinq étoiles avec notamment Benoît Poelvoorde (Dieu), Yolande Moreau (la femme de Dieu), François Damiens et Catherine Deneuve.
Très attendu, Le Tout Nouveau Testament avait fait l’événement lors du marché de Berlin où, sur la foi d’un promo-reel de six minutes, il avait été vendu dans plus de quinze pays.
Avec quatre films en 24 ans, Jaco Van Dormael est un cinéaste rare. Ses films ont néanmoins marqué la Croisette : Le Huitième jour était reparti de Cannes en 1995 avec un prix d’interprétation commun à Daniel Auteuil et Pascal Duquenne et Toto le Héros avec la Caméra d’Or et le Prix du public en 1991.
Produit par Terra Incognita Films, Climax Films et Caviar en Belgique, Après le Déluge en France et Juliette Films au Luxembourg, Le Tout Nouveau Testament a reçu le soutien du Centre du Cinéma de la Fédération Wallonie-Bruxelles (599.097 euros), de Wallimage, la RTBF, Casa Kafka, Voo-Betv, Belga Films Fund, le VAF, Screen Flanders, le Fortis film fund et Orange Studio.
Le film sortira à l’automne, distribué au Benelux par Belga films et en France par Le Pacte, qui en assurera également les ventes internationales.
Section parallèle du Festival de Cannes créée par la Société des réalisateurs de films (SRF) après mai 68, la Quinzaine des Réalisateurs a pour objectif de découvrir les films de jeunes auteurs et de saluer les œuvres de réalisateurs reconnus. Gérée de façon indépendante, elle est qualifiée de « contre-festival ». Si la section est non compétitive, les films qui y sont sélectionnés peuvent néanmoins recevoir la prestigieuse Caméra d’Or ou des prix des partenaires (SACD, Label Europa…).
2. Une co-production belge francophone sera également présentée à la Semaine de la Critique, autre section parallèle du Festival de Cannes : Ni le ciel ni la terre, premier long métrage du réalisateur français Clément Cogitore.
Co-produit en Belgique par Tarantula, le film rassemble Jérémie Renier, Swann Arlaud (à l'affiche de Bouboule), Kévin Azais (Meilleur espoir masculin aux César pour Les combattants), Finnegan Oldfield et Marc Robert.
Le scénario a pour cadre l'Afghanistan, en 2014. A l'approche du retrait des troupes, le capitaine Antarès Bonassieu et sa section sont affectés à une mission de contrôle et de surveillance dans une vallée reculée du Wakhan, frontalière du Pakistan. Malgré la détermination d'Antarès et de ses hommes, le contrôle de ce secteur supposé calme va progressivement leur échapper. Par une nuit de septembre, des soldats se mettent à disparaître mystérieusement dans la vallée.
Crée en 1996 par Joseph Rouschop, la société de production Tarantula faisait ses débuts à Cannes dès 2002 avec son premier long métrage, Une part du ciel de Bénédicte Liénard, dans la section Un certain regard. Depuis, de nombreuses co-productions internationales ont donné lieu à des sélections cannoises : Batalla en El Cielo de Carlos Reygadas en Compétition en 2005, Congorama de Philippe Falardeau à la Quinzaine des Réalisateurs en 2006, Le Sel de la Mer d’Annemarie Jacir, en sélection Un Certain Regard en 2008 ou encore Visage de Tsai Ming-Liang, en Compétition en 2009.
Produit en France par Jean-Christophe Reymond pour Kazak Productions Ni le ciel ni la terre a bénéficié en Belgique du soutien du Centre du cinéma de la Fédération Wallonie-Bruxelles (100.000 euros), de VOO, du Tax shelter du Gouvernement fédéral belge, de Cinéfinance et ses partenaires. Il a également reçu une aide du programme MEDIA de l’Union européenne. Il a déjà également été préacheté par Belgacom et Orange Cinéma Séries (OCS).
Le film sera distribué en France par Pyramide et sortira en salles en 2016. Les ventes internationales seront pilotées par Indie Sales.
3. Cette année encore, plusieurs comédiens belges auront l’occasion de se distinguer dans les différentes sections du festival.
Catherine Salée à l’affiche de La tête haute d’Emmanuelle Bercot qui ouvrira le Festival. Après La vie d’Adèle, Palme d’or de 2013 et Deux jours, une nuit en 2014, c’est la troisième fois consécutive que l’actrice côtoie la Compétition.
Laurent Capelluto, déjà aperçu dans Amour de Michael Haneke en 2012, retrouvera la Compétition officielle en interprétant aux côté de Jean-Hugues Anglade et Louise Bourgoin, le deuxième rôle masculin de Je suis un soldat, premier long métrage de Jérôme Larivière.
Marc Zinga découvrira la Croisette avec le film Deephan de Jacques Audiard, également en Compétition. Il y interprétera le rôle-titre aux côtés notamment de Vincent Rottiers. Etoile montante du cinéma belge (Les rayures du zèbre, Qu’Allah bénisse la France), il sera également à l’affiche de Spectre de Sam Mendès, nouvel épisode des aventures de James Bond.
Révélé à Cannes dans un film des frères Dardenne (La promesse en 1996) puis régulièrement présent au festival dans leurs films suivants (L’enfant, Le silence de Lorna, Le gamin au vélo) ou pour d’autres réalisateurs (Elefante blanco de Pablo Trapero en 2012, Saint Laurent de Bertrand Bonnello l’an passé), Jérémie Renier revient cette année à la Semaine de la Critique dans le premier rôle du film de Clément Cogitore, Ni le ciel ni la terre.
Présenté à La Quinzaine des Réalisateurs, Le Tout Nouveau Testament de Jaco Van Dormael fera la part belle aux talents belges. D’abord les comédiens puisque l’on aura la chance d’y rencontrer Benoit Poelvoorde, François Damiens et Yolande Moreau, tous trois habitués de la Croisette mais aussi Serge Larivière (Le Grand soir, J’ai toujours rêvé d’être un gangster), Didier de Neck (Le huitième jour), David Murgia (La tête la première, Rundskop), Dominique Abel (La Fée, Rumba) ainsi que l’actrice flamande Laura Verlinden (Loft) et la jeune Pili Groyne déjà aperçue l’an passé dans Alleluia (Quinzaine des Réalisateurs) et Deux jours, une nuit (Compétition).
Autre talent belge du film, Thomas Gunzig qui cosigne ici son premier scénario.
Pour rappel le Centre du Cinéma et de l’Audiovisuel de la Fédération Wallonie-Bruxelles demeure le premier partenaire du cinéma belge francophone. Il disposait en 2014, pour la production audiovisuelle belge francophone, d’une enveloppe budgétaire de 28,26 millions d’euros dont 63,43 % (17,92 millions) apportés par la Fédération Wallonie-Bruxelles et 36,57 % (10,33 millions) constitués d’apports extérieurs (éditeurs et distributeurs de service audiovisuels)."
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