Il.elle travaille la dynamique de plateforme (personnes ressources, contenus, expertises) pour mettre efficacement en réseau les opérateurs du Consortium avec les représentants du monde scolaire - en priorité les établissements ayant peu ou pas de contacts avec le milieu culturel - en stimulant un échange continu entre l’ensemble des acteurs concernés. Une attention particulière se portera sur la collaboration avec les ESA (Ecole Supérieure des Arts) et les ESAHR (Enseignement secondaire Artistique à Horaire réduit) afin de développer ensemble une vraie dynamique de travail fondée sur les complémentarités.
Il.elle garantit une mixité et une représentativité des acteurs du monde culturel actifs dans la médiation culturelle scolaire à l’échelle du territoire assurant une capacité de couverture suffisante. Cette mixité se justifie par les besoins en expertises complémentaires apportées par les porteurs du Consortium, mais aussi par leurs zones d’action, leur connaissance du terrain et les défis à adresser en matière d’accès à la culture pour tous en milieu scolaire.
Il.elle assure la médiation culturelle scolaire :
· Il.elle identifie et coordonne une offre culturelle afin de rencontrer au mieux la notion de parcours transversal d’éducation culturelle et artistique, que ce soit tant dans les aspects de « connaître » et « pratiquer » que dans l’aspect « rencontrer » des référentiels.
· Il.elle met les acteurs du Consortium en capacité de créer des liens entre leurs domaines respectifs et encourage la prise de participation active des élèves et des enseignants dans les dispositifs.
· Au-delà de l’existant, il.elle crée des projets novateurs qui sortent des silos et dépassent les frontières des réseaux et établissement scolaires, des opérateurs culturels.
· Il.elle mobilise le ressort de l’éditorialisation, en s’appuyant sur des grandes thématiques annuelles dans lesquelles les différentes expériences culturelles et artistiques peuvent s’intégrer et se répondre.
· Il.elle profite de l’hybridation des compétences réunies au sein du Consortium pour favoriser le développement à plus grande échelle de pratiques innovantes déjà expérimentées sur le terrain :
o résidences d’artistes en milieu scolaire ;
o classes artistiques ou classes-patrimoine/contrats-lecture ;
o organisation de semaines culturelles ou interculturelles ;
o ateliers artistiques ;
o classes en immersion artistique ;
o participation à des concours, projets, invitations, expositions, spectacles, productions, enregistrements ;
o animations diversifiées en bibliothèques/ludothèques ;
o collaborations intergénérationnelles pour des projets culturels ;
o rencontres ponctuelles (écrivain en classe, invitation d’un parent, d’un expert, d’un témoin) ;
o et toute autre initiative répondant aux objectifs poursuivis par le PECA.
· Il.elle joue la carte de l’interdisciplinarité, de la mise en réseau, de la complémentarité des expertises et des vécus à l’échelle de notre territoire avec pour horizon la démocratie culturelle et pour charte de conduite, les droits culturels.
· Il.elle oeuvre au développement de connaissances et de compétences :
Le PECA offre aux acteurs du monde culturel et du monde scolaire l’opportunité de se fertiliser l’un et l’autre, une plateforme d’expérimentation et d’apprentissage. Mais rien « ne va de soi » et les porteurs du Consortium porteront en conséquence une attention particulière à la mise en place de processus de documentation des connaissances produites suite à la mise en application du PECA mais également, le tracé de chemins de formation à destination des opérateurs culturels et du monde scolaire.