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Deux nouvelles reconnaissances pour le patrimoine immatériel

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Deux nouvelles reconnaissances pour le patrimoine immatériel

Depuis le 25 mai 2021, la pratique du code Morse et l’art de la construction en pierre sèche sont reconnus comme chefs-d’œuvre du patrimoine oral et immatériel de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

La Fédération Wallonie-Bruxelles (FW-B) continue à soutenir le patrimoine culturel immatériel. Ce patrimoine vivant s’exprime aussi dans l’artisanat et les sciences et techniques, comme en témoignent  ces deux nouvelles reconnaissances.

La pratique du code Morse - Télégraphie

Inventé en 1835 par Samuel Morse, le code Morse est un moyen de communication universel qui fonctionne par le biais de l’encodage de lettres, de  signes de ponctuation et de chiffres. Il permet de transmettre des informations, rapidement et sur de longues distances, via des lignes télégraphiques ou des ondes radio. Composé d'une série de points (appelés « dit ») et de traits (« dah »), le code Morse permet à tous de communiquer indépendamment de la langue et des graphismes.

Autrefois utilisé dans de nombreux secteurs professionnels (comme l'armée ou les stations météorologiques), le code Morse est tombé en désuétude à la fin du XXe siècle avec l'avènement des communications par satellite et de l'informatique.

Aujourd’hui, les radioamateurs du monde entier perpétuent la connaissance et la pratique du code Morse et de la télégraphie.

Le code Morse est utilisé dans plus de pays qu'il n'y a de langues parlées. La reconnaissance de ce patrimoine immatériel encourage les quelques 3.000 détenteurs de ce savoir-faire en Fédération Wallonie-Bruxelles à transmettre leur passion et à maintenir vivant ce moyen de communication universel.

Plus d'informations sur le code Morse.

L'art de la construction en pierre sèche

La technique de construction en pierre sèche consiste en l’assemblage de moellons, plaquettes, dalles ou blocs de pierre bruts, en n’utilisant ni liant, ni mortier afin de construire un ouvrage stable et durable. La construction à ou en pierre sèche constitue un savoir-faire ancestral utilisé depuis des millénaires dans le monde entier.

Plusieurs associations wallonnes (“Crêtes à cayaux” (Hainaut), “Sètches Pires” (Ardenne), “Murays” d’Houffalize) sont parvenues à recréer des liens entre les citoyens et les détenteurs de cette tradition. Les praticiens de l’art de la construction en pierre sèche, nommés “murailleurs”, forment aujourd’hui une communauté en pleine expansion.

La pratique de la construction en pierre sèche est accessible à tous. Souvent réalisée en milieu rural, elle est aussi visible ponctuellement en zone urbaine, et participe généralement à l’identité locale. La construction commune de murs en pierre sèche permet de mettre en place une dimension participative, d’entraide et de lien social. 

Patrimoine fragile, naguère menacé et bénéficiant aujourd’hui d’une revitalisation très prometteuse, l’art de la construction en pierre sèche mérite tous les égards et soutiens afin de le pérenniser. La reconnaissance encourage la poursuite des efforts d’inventaire, de transmission et de sauvegarde sur tout le territoire de la Wallonie. Elle permet également d’entamer les démarches d’intégration au dossier multinational “L’art de la construction en pierre sèche : savoir-faire et technique”, inscrit sur la Liste représentative de l’UNESCO en 2018.

Plus d'informations sur l'art de la construction en pierre sèche.

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