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Bilan 2015 du cinéma belge francophone

21.04.2016 17:36 Il y a : 8 yrs

Alda Greoli, Vice-Présidente du Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles et Ministre de la Culture, a participé aujourd’hui au Bilan annuel du Cinéma, présenté par Jeanne Brunfaut, Directrice du Centre du Cinéma et de l’Audiovisuel (CCA) de la Fédération Wallonie-Bruxelles.


 

1. Faits marquants

Le Centre du Cinéma demeure le premier partenaire du cinéma belge francophone. Il disposait en 2015, pour la production audiovisuelle belge francophone, d’une enveloppe budgétaire de 29,77 millions d’euros (28,27 en 2014) dont 64,5 % (19,22 millions) apportés par la Fédération Wallonie-Bruxelles et 35,5 % (10,55 millions) constitués d’apports extérieurs (éditeurs et distributeurs de service audiovisuels).


1.1.  27 longs métrages en production

Dotée d’une enveloppe de 9,69 millions d’euros, la Commission de sélection des films a examiné 492 projets (contre 537 en 2014, année record) et en a soutenu 139, un nombre stable par rapport à 2014 (140), tous créneaux confondus (longs métrages, courts métrages, documentaires, films LAB, téléfilms et séries audiovisuelles).

Les aides ont porté notamment sur 16 longs métrages de fiction en écriture, 8 longs métrages en développement et 27 longs métrages de fiction en production, parmi lesquels figurent entre autres les nouveaux films d’Olivier Masset-Depasse (« Irremplaçable »), Luc et Jean-Pierre Dardenne (« La fille inconnue »), Tran Anh Hung (« Eternité ») et Sarah Hirtt (« Make it better »). La Fédération a également apporté son soutien financier à 31 courts métrages, 47 documentaires, 8 films expérimentaux (Film Lab) et 2 fictions télévisuelles.

Neuf projets de fictions et documentaires destinés au web ont par ailleurs fait l’objet d’une aide de 125.000 euros, tandis que les 13 ateliers d’accueil, de production et d’école soutenus par la Fédération (1,28 million d’euros) ont fait aboutir pas moins de 117 films tous formats et tous genres confondus.


1.2.  Le CCA, 1er partenaire des films majoritaires belges

Comme en 2014, le Centre du Cinéma demeure le premier partenaire financier des 12 films majoritaires belges francophones – sur les 33 longs métrages reconnus comme belges en 2014 – son apport représentant 36,16 % des parts belges contre 17,55 % au tax shelter.

On notera également que le Centre du Cinéma a agréé l’an dernier 214 œuvres (183 en 2014) en tant qu’œuvres européennes susceptibles de bénéficier du système de tax shelter, lequel a permis, en 2015, de lever 99,288 millions d’euros auprès des investisseurs en Fédération Wallonie-Bruxelles.

1.3.  Promotion des films

Toujours soucieux du rayonnement de ses films à l’international et de leur rencontre avec le public belge, le Centre du Cinéma a aussi investi un montant record de 1.051.616 euros (+9%) dans la promotion de 31 longs métrages de fiction, 14 longs métrages documentaires et 56 courts et moyens métrages.

En 2015, les films belges francophones ont ainsi remporté plus de 200 prix dans des festivals internationaux. On peut citer notamment  « Le tout Nouveau Testament » qui a ainsi obtenu une sélection dans 40 festivals, et une dizaine de Prix de par le monde dont une nomination aux Golden Globes ainsi qu’aux César ; « Les oiseaux de passage » d’Olivier Ringer a reçu 12 prix ; « Je suis à toi » de David Lambert, « Keeper » de Guillaume Senez, « L’homme qui répare les femmes » de Thierry Michel ont chacun reçu neuf prix !

1.4. Diffusion des films

Au total, 30 films d’initiative belge francophone sont sortis en 2015 dans les salles belges et 6 dans les salles françaises, totalisant 1.312.960 spectateurs. Le film phare de 2015 est « Le tout nouveau testament » (1.100.000 entrées), suivi par « Tokyo Fiancée » et « Je suis mort mais j’ai des amis ». Si le chiffre global des entrées est stable par rapport à 2014 (-4%), le fait qu’un seul film représente 84% des entrées à lui tout seul interpelle et montre la nécessité de la nouvelle stratégie de promotion.

Des aides ont par ailleurs été octroyées à 17 festivals, 3 distributeurs, 11 exploitants de salles de cinéma et une structure de diffusion numérique pour un montant total de 1,89 million d’euros.

 

2. Réforme des dispositifs existants 

En 2015, sur proposition de la Ministre, un important travail a été réalisé par l’administration et les membres du Comité de Concertation du Cinéma et de l’Audiovisuel  afin d’améliorer les dispositifs légaux existants :

 

  • Réforme de la Commission de Sélection des Films pour améliorer son fonctionnement interne et son efficacité
  • Réforme des aides à la promotion sur base de l’évaluation des résultats du système d’aide en vigueur afin de mieux valoriser les films qui bénéficient d’une vraie sortie salle 
  • Réforme des primes au réinvestissement afin de prendre en considération la diffusion dans le secteur non marchand, de mieux soutenir le documentaire et de permettre aux auteurs de bénéficier directement du système 
  • Réforme de l’agrément de production afin de répondre à la demande des professionnels d’un accompagnement plus personnalisé par l’administration pour les films soutenus et également pour permettre une application plus pertinente du cadre réglementaire


3. Mise en œuvre d’une nouvelle stratégie de promotion
 

Lors du précédent Bilan du Centre du cinéma et de l’audiovisuel (CCA), en mars 2014, la Ministre de la Culture avait présenté aux professionnels de nouvelles lignes d’actions pour améliorer la promotion du cinéma belge francophone. Ces propositions découlaient du constat suivant : si l’un des objectifs des aides à la promotion accordées par la Fédération Wallonie-Bruxelles - le renforcement de l’accessibilité des films - a en partie été atteint, celui de rendre les films vus ne l’a pas été.

Dès lors, un changement de stratégie s’est imposé. Il s’agit de développer des actions complémentaires aux aides à la promotion qui permettraient d’en accroître l’efficacité. Le principe est donc de diminuer l’apport financier direct aux producteurs et d’augmenter la part active prise par le Centre du Cinéma de la Fédération Wallonie-Bruxelles dans la promotion des films qu’il soutient avec comme objectif premier de rencontrer un public plus large en Belgique en assurant une visibilité étendue et permanente du cinéma belge francophone. Il faut faire venir nos films vers les gens plutôt que d’attendre que ceux-ci, confrontés à un choix très vaste en matière cinématographique, se tournent vers nos films. Et cette rencontre avec le public, c’est au Centre du cinéma de l’organiser.

Le thème de cette nouvelle stratégie de promotion détaillée en septembre 2015 au Festival International du Film de Namur peut être résumé ainsi : le cinéma belge francophone doit être présent partout et tout le temps. Il doit faire partie de l’environnement quotidien dans lequel vivent nos concitoyens et ne plus être réservé à un public d’initiés composé de ceux qui sont au courant de l’existence des films.

Avant de finaliser cette stratégie, l’étude sur la perception du cinéma belge francophone, réalisée en 2009, a été actualisée. Cette nouvelle étude a été présentée en septembre à Namur.

La nouvelle stratégie de promotion, coordonnée par le Centre du Cinéma, se décline selon deux axes : l’organisation d’événements de promotion vers le grand public et la présence dans les médias.

3.1. Organisation d’événements de promotion vers le grand public et la présence dans les médias

- Organisation d’avant-premières pour les leaders d’opinion 

L’objectif est de réunir régulièrement un groupe de privilégiés afin de leur faire découvrir en avant-première les films belges plusieurs semaines avant leur sortie officielle. Les 60 invités sont choisis car ils disposent d’un réseau important dans leur secteur d’activité et peuvent aisément actionner le bouche à oreille autour de ces films.

Jusqu’à présent, trois avant-premières ont eu lieu, avec succès tant au niveau des invités qu’au niveau des producteurs/réalisateurs mis en valeur : « Le Tout Nouveau Testament » de Jaco Van Dormael, « Préjudice » d’Antoine Cuypers, et « Les chevaliers blancs » de Joachim Lafosse.


- Organisation de séances spéciales dans les salles de proximité

L’objectif est de permettre au grand public de découvrir - soit en avant-première soit au moment de la sortie - un film belge francophone dans une salle de proximité (centre culturel ou salle indépendante) afin de lui donner l’occasion d’actionner le bouche-à-oreille et de vivre un instant particulier. C’est également un moyen de valoriser ces lieux alternatifs de diffusion qui jouent un rôle important dans la carrière des films. Le réalisateur ou les acteurs sont à chaque fois présents pour renforcer l’aspect événementiel de la soirée.

Si les trois films ayant été choisis pour les avant-premières pour les leaders d’opinion ont bénéficié de ce dispositif, cela ne sera pas forcément chaque fois le cas. Ainsi, la nouvelle série TV « Ennemi public » est présentée actuellement en avant-première dans plusieurs villes. En « année pleine », il est proposé de mener cette action pour 6 films (avec 5 avant-premières par film).

Les points positifs que l’on peut déjà tirer de cette courte expérience sont:

 

  • la rencontre directe avec les exploitants sur le terrain,
  • la création d’un réseau parallèle pour les films belges, 
  • une dynamique reprise par les distributeurs qui organisent également de leur côté des tournées sur d’autres salles en Wallonie, 
  • un contact direct avec la presse locale, 
  • la qualité et la pertinence des échanges entre le public et les réalisateurs.

 

- Organisation d’un « évènement cinéma belge » dans la foulée de la cérémonie des Magritte 

Afin de capitaliser sur la notoriété de la cérémonie des Magritte (selon l’étude sur le cinéma belge, 75 % des Belges francophones en ont déjà entendu parler), l’Académie André Delvaux a mis en place, peu de temps après la cérémonie, une opération de ressortie des films lauréats à destination du grand public.

L'opération a eu lieu dès cette année, du 18 au 20 mars, et s’est concentrée sur l'ensemble des films majoritaires du palmarès (en ce compris les catégories techniques), dans 6 cinémas différents : les 3 cinémas de Kinepolis implantés en FWB (Bruxelles, Braine-l’alleud et Rocourt), mais aussi l'Eldorado à Namur, le Movie Mills à Malmedy et le Vendôme à Bruxelles.

Cette opération sera reconduite en 2017, après une évaluation concertée.

 
3.2. Présence dans les médias  

- Partenariat avec la presse écrite et audiovisuelle 

Afin d’assurer une meilleure visibilité des films dans les médias, un partenariat stratégique sera établi avec la presse papier et numérique.

L’objectif est d’assurer une présence constante et récurrente du cinéma belge francophone dans leurs pages papier et sites sous la forme à la fois d’articles de fond sur l’actualité, les tournages, les comédiens et de publicités sur les films. En lien avec les résultats de l’étude, la promotion presse devra s’axer non seulement sur les films (ce qui se fait déjà) mais aussi sur les artistes : comédiens, réalisateurs, techniciens, cadres afin de leur donner la visibilité qui leur fait défaut.

Le partenariat nécessitera un lien permanent avec le Centre du Cinéma pour fournir des informations allant au-delà des informations classiques déjà fournies par la presse (ex : info sur les tournages, scoops sur les futurs rôles, etc…). Ce partenariat comprendra aussi la prise d’espaces de publicité dans des rubriques autres que les pages culture, et devrait s’étendre également sur les différents médias papier et web du groupe.

Pour répondre à une des conclusions de l’étude de Dedicated Research concernant des actions susceptibles d’induire une plus grande consommation du cinéma belge francophone, des places de cinéma seront également offertes par ce canal.


- Meilleure visibilité à nos films dans les salles de cinéma 

Grâce à une collaboration avec la société Brightfish, le Centre du Cinéma et de l’Audiovisuel assure chaque semaine la diffusion de la bande annonce d’un film belge francophone dans tous les cinémas affiliés à la régie publicitaire Brightfish, devant les films d’art et essai. Cela représente chaque semaine plus de 700 diffusions dans au moins 20 cinémas en Wallonie et à Bruxelles.

Cette action a débuté la semaine du 16 décembre 2015 avec la diffusion de la bande annonce du film « Les chevaliers blancs » de Joachim Lafosse. En deux semaines, cette bande annonce a été projetée 1.848 fois dans les cinémas.

Depuis 9 autres films en ont bénéficié : « Le chant des hommes », « Mirage d’amour », « Les premiers, les derniers », « Parasol », « Keeper », « Je me tue à le dire », « Le cœur régulier », « Baden Baden » et « Un homme à la mer ».

Outre ses effets directs en terme de visibilité, cela permettra également de perfectionner les sorties de nos films et d’inciter nos producteurs à préparer en amont leurs bandes annonces. Par ailleurs, des formations à la réalisation de bandes annonces seront proposées.

- « Envahir » le web et les réseaux sociaux

L’étude a montré que dans les critères de choix d’un film ou d’influence, le poids des sites internet est en fulgurante augmentation (20% en 2009 pour 52% en 2015). Dès lors, outre le partenariat classique avec la presse et une présence accrue sur les sites d’actualité cinématographique liés à ces groupes de presse, une action de promotion intensive sur le web et les réseaux sociaux sera lancée, qu’il s’agisse de promotion des films ou des artistes. 


- Dialogue avec la RTBF

En 2015 se sont mises en place des réunions régulières entre le Centre du Cinéma, la RTBF et les associations professionnelles pour améliorer la promotion des films majoritaires belges sur les antennes de la RTBF.

 

4. Améliorer la diffusion de nos films 

Conformément aux engagements pris l’an dernier, un soutien financier est accordé dès 2016 à La Quadrature du Cercle, réseau de programmateurs, pour une meilleure coordination de la diffusion des films dans le réseau des centres culturels et des ciné-clubs, réseau qui est partenaire des initiatives du Centre du Cinéma. Ce réseau doit pouvoir se développer pour constituer une véritable

Une brochure intitulée « Programmer du cinéma belge, l’ABC » a été éditée par le Centre du Cinéma. Cette brochure s’adresse à toute personne travaillant dans le non-marchand et souhaitant se lancer dans la programmation de films belges : programmateurs en centre culturel, professeurs des écoles, responsables de ciné-clubs, animateurs de maison de jeunes,… La publication guide l’opérateur dans les différentes démarches à effectuer : où et comment trouver un film adéquat, comment préparer sa séance, à qui s’adresser pour la copie et les droits du film, comment communiquer, qui peut vous aider,…

5. Liens culture-école  

5.1. Cinéastes en classe

Initié par la Ministre précédente, le souhait de connecter la culture et l’école continuera. Le dispositif « Cinéastes en classe »  sera donc lancé dès la prochaine rentrée scolaire. L’objectif est de permettre aux professeurs  de  l’enseignement  secondaire et  supérieur d’inviter  et  d’accueillir en classe le  temps  d’un  cours  (1  heure)  un cinéaste  belge  francophone dont le film aura  été préalablement vu et travaillé par les étudiants dans le cadre du programme pédagogique.  Accueillir un cinéaste en classe est certainement un moment très stimulant et riche en termes de rencontre et de découverte du cinéma belge.

Cette opération est une occasion intéressante et nouvelle de rencontrer le public et particulièrement la jeune génération.

Par cinéastes, il est entendu tous les professionnels de la chaîne de production d’un film, tant dans les métiers créatifs (scénariste, réalisateur, producteur,…) que techniques (opérateur de prise de vue, ingénieur du son, monteur, décorateur, costumier, maquilleur,…).

Cette action s’inspire du modèle d’ « Ecrivains en classe », initiative proposée avec succès depuis plus de 15 ans par le Service de la Promotion des Lettres de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

Par ailleurs, le  Prix  des  Lycéens  du  Cinéma,  initiative  de  la Cellule Culture-Enseignement organisée avec le soutien du Service général de  l'Audiovisuel  et  des  Médias,  se poursuit, et le lauréat de cette année sera annoncé le 11 mai prochain.


5.2. Mettre  à  profit  le  temps  libre  à  l’école  pour  découvrir  le  cinéma belge

L’objectif  est  d’éveiller  la  curiosité  au  cinéma  et  former  notre  audience future  en  proposant  aux  élèves  des  activités  cinéma  à  l’occasion des temps libres telles que les garderies, les jours blancs, et autres moments s’inscrivant dans le temps des horaires de l’école.

Un coffret, physique ou numérique,  contenant des films belges sera  mis  à la  disposition  des  établissements  scolaires  de  la  Fédération  Wallonie Bruxelles  qui  en  feraient  la  demande.  Il  s’agira  de  films  de  différentes durées abordant différents genres (long-métrage de fiction, documentaire, court-métrage,  animation,…)  et  s’adressant  à  des  élèves  allant  du primaire au secondaire supérieur.

Les films disposeront tous d’une fiche pédagogique et pourront également être utilisés par les enseignants dans le cadre de leurs cours.  

La  disponibilité  d’une  valise  telle  que  celle-ci  encouragerait  très certainement  les  enseignants  et  les  éducateurs  à  proposer  des  films autres  que  les  traditionnelles  grandes  productions  hollywoodiennes comme  cela  se  fait  souvent  lors  des  garderies  ou  d’autres  activités scolaires non purement éducatives.

5.3. Redynamiser les ciné-clubs

L’objectif  est  de  renouer  le  contact  avec  les  réseaux  des  ciné-clubs scolaires en ce compris les écoles supérieures  et les universités afin d’une part de les informer de l’existence de nos catalogues de films, tant anciens que récents, et d’autre part, de les aider à organiser leurs  projections en leur facilitant l’accès aux copies et la mise en relation avec les équipes des films.

 

6. Le fonds FWB-RTBF pour les séries belges

En 2015, 2 séries ont été mises en production (« La trêve » et « Ennemi public ») et 6 séries ont été mises en développement. 

« La trêve » a été dévoilée au public en février 2016 et a connu un succès d’audience remarquable : l'ensemble de la série a réalisé une part d’audience moyenne de 22,3%, soit 363.164 téléspectateurs en moyenne. La série « Ennemi Public » sera diffusée à partir du 1er mai.

7. Autres actions  

7.1. Relance de la Plate-forme cinéma 

La Ministre de la Culture a relancé en 2015 la plate-forme cinéma qui réunit les différents niveaux de pouvoir et qui ne s’était plus réunie depuis 2013. Deux réunions ont eu lieu en 2015 et ont permis d’aborder différentes questions : les droits d’auteur, la transparence sur le nombre d’entrées en salle, et la classification des films pour les salles de cinéma. 

7.2. Tax shelter

La loi du 12 mai 2014, entrée en vigueur le 1er janvier 2015, a profondément modifié le régime du tax shelter. Les principaux changements sont les suivants :

 

  • L’acquisition des droits et le prêt sont supprimés
  • L’apport de l’investisseur lui garantit un rendement qui, combiné à l’immunisation fiscale, tourne autour de 10 %
  • L’intermédiaire est désormais défini dans la loi 
  • Les sociétés de production et les intermédiaires doivent être agréés par le SPF Finances
  • Une cellule centralisée de contrôle et d’agrément a été mise en place au sein du SPF Finances 
  • Les conventions cadres doivent être transmises à cette cellule dans les trente jours à dater de leur signature
  • Les sommes investies doivent être versées dans les 3 mois de la signature de la convention cadre

Tout au long des travaux autour de la réforme du tax shelter, la Fédération Wallonie-Bruxelles et la Flandre se sont concertées afin de présenter une position commune au SPF Finances. 

Actuellement, un accord de coopération entre le Fédéral et les Communautés est en cours d’élaboration. Cet accord vise plus particulièrement à atteindre une parfaite collaboration entre les Communautés et la cellule centralisée de contrôle et d’agrément et ce en termes d’échange d’informations et de bonnes pratiques. 


7.3. International

En 2015, les négociations avec le Canada, le Brésil, le Mexique, l’Uruguay et le Chili se sont poursuivies afin d’arriver à conclure des accords de coproduction.

Le 25 février 2016, l’accord de coproduction cinématographique avec les Pays-Bas a été signé à Bruxelles  par les deux Ministres de la Culture.

Une évaluation des obstacles à la coproduction avec la France est en cours afin d’envisager des pistes pour garantir la poursuite d’une coproduction serine et équilibrée entre les deux pays. Dans ce cadre, la commission mixte entre les deux pays a été relancée.

La présentation et le Bilan 2015 sont disponibles sur le site du Centre du Cinéma

     

     


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